L'exercice physique même en petites quantités peut augmenter les niveaux de sérotonine et d'endorphine aidant dans le traitement et la prévention des maladie mentales (Le Monde & Black dog institute)



Un psychiatre leader du monde du travail qui conseille les entreprises à travers l'Australie encourage les individus et les organisations à être actifs sur leur lieu de travail, dans le cadre de la campagne Exercice Your Mood du Black Dog Institute.
La recherche a indiqué que même de petites quantités d'exercice peuvent augmenter les niveaux de sérotonine et d'endorphine, aidant dans le traitement et la prévention des maladies mentales telles que la dépression.
Le journal Le Monde du 8/11/2017, titrait : "L’activité physique, le meilleur des antidépresseurs".

Le ­risque de faire une dépression diminue chez les personne effectuant ne serait-ce qu’une heure d’activité physique chaque semaine.

"L’équipe du Black Dog Institute a conduit une ­enquête épidémiologique, en Norvège, sur une ­population de 33 900 personnes « en bonne santé », sans antécédents psychiatriques, sur une période de onze ans. Les résultats ont montré que les personnes qui ne faisaient aucun exercice physique au début de l’enquête présentaient 44 % plus de risque de développer une dépression que celles qui faisaient une activité physique, d’une à deux heures par ­semaine. Les chercheurs ont conclu que le ­risque de faire une dépression diminuait de 12 % – durant l’enquête, donc sur onze ans – chez les participants ayant effectué ne serait-ce qu’une heure d’activité physique chaque semaine.

« Ces résultats sont intéressants, car ils montrent les bénéfices d’une activité physique à partir d’une heure par semaine » , précise le psychiatre Florian Ferreri (hôpital Saint-Antoine). L’étude valide en ­effet l’impact de l’activité même modérée, comme le vélo ou la natation."

A lire sur :
blackdoginstitute.org
Lemonde.fr/sciences