Le cerveau est un marathonien, pas un sprinter, il se transforme au long cours, pas entre la poire et le fromage d’un coup de baguette magique. Mais se transformer est possible à force de détermination et c’est là une incroyable raison d’espérer. (E.Deweze)



L'espoir est au centre du rétablissement en santé mentale ("se rétablir" au sens d'avoir une vie satisfaisante et heureuse malgré un handicap/ maladie psychique).
Désormais, nous avons une base scientifique à cet espoir : la neuroplasticité (plasticité cérébrale) et l'épigénėtique.

Nous savons scientifiquement que nous avons des possibilités majeures d'agir sur nos comportements et notre vie. Cela change tout !

Quelque soit la méthode utilisée (c'est d'ailleurs pourquoi elles peuvent marcher) : psychologie positive, thérapie ACT (acceptation et engagement), méditation de pleine conscience, sport, hygiène de vie (alimentation, sommeil...), spiritualité... etc, etc, etc.

Nous avons une grande partie de notre destin entre les mains.

Erwan Deveze est consultant en neurosciences et management. Auteur-conférencier, il participe à la réalisation de programmes de recherche appliquée en neuromanagement.
Il a écrit : 24 h dans votre cerveau: Comprendre ses émotions et reprendre le contrôle de sa vie (2018).
Il est un peu le chantre de la lutte contre les auto-déterminismes : Nous sommes grosso modo le produit de nos gènes et de notre environnement passé et présent, mais "Sommes-nous en particulier à ce point prisonniers de nos déterminismes et ainsi condamnés à la répétition à perpétuité nous empêchant de trouver notre juste place ? " C'est  la question que pose E.Deweze.


Un article de rentrée d'Erwan Deweze :"Trouver sa juste place" :
https://www.linkedin.com/pulse/trouver-sa-juste-place-erwan-deveze
Comment et où trouver sa juste place dans la vie ?


"La science nous apporte aujourd’hui des éléments de réponse utiles : l’épigénétique (cette capacité que nous avons tous, par notre mode de vie, à moduler l’expression de nos gènes en activant certains et inhibant d’autres) et notre neuroplasticité (cette capacité que nous avons tous à reconfigurer nos circuits cérébraux en permanence) nous enseignent en effet que rien n’est figé. Nous ne sommes donc condamnés à rien, même s’il peut parfois être confortable de le penser en flirtant ainsi avec une victimisation qui, bien que compréhensible voire légitime, ne nous rendra pas service. Et certainement pas condamnés à l’ignorance de ces deux concepts fondamentaux, l’épigénétique et la neuroplasticité, qui peuvent tant nous aider à grandir en les mettant en application. Est-ce facile ? Non bien entendu ! Aucun neuroscientifique sérieux ne le dira."
"Le cerveau est un marathonien, pas un sprinter, il se transforme au long cours, pas entre la poire et le fromage d’un coup de baguette magique. Mais se transformer est possible à force de détermination et c’est là une incroyable raison d’espérer."

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