Triste d'être triste, c'est la double peine. On peut décider de n'être triste qu'une seule fois !


Illustration : photo de Karl Magnuson sur Unsplash
" Notre philosophie sur la santé mentale insiste sur la nécessité d'être heureux et considère la tristesse comme un signe d’inadaptation. Ce système de valeurs ajoute peut-être au poids d'une tristesse inévitable, celui de la tristesse d'être triste."

Edith Weisskopf-Joelson, professeur de psychologie (1910-1983).

Edith Weisskopf-Joelson était originaire de Vienne, en Autriche, et a émigré aux États-Unis en 1939 pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a obtenu un doctorat en psychologie à l'Université de Vienne. Elle a poursuivi sa carrière en psychologie dans plusieurs universités de premier plan, notamment le Briarcliff College de New York, l'Université de l'Indiana, Purdue et Duke University, et enfin l'Université de Géorgie. Elle a notamment étudié la logothérapie de Viktor Emil Frankl. Alors qu'elle  enseignait à l'Université Purdue, elle a contracté la tuberculose et a été admis à l'hôpital pour traitement en 1962-1964. Pendant ce temps, elle a commencé à ressentir des symptômes de schizophrénie. Malgré ce développement, elle a enseigné au Collège St. Mary-in-the-Woods à Terre Haute pendant un an. Elle a tenu un journal de sa folie et ce journal est devenu un livre, Père, ai-je tenu ma promesse, publié à titre posthume en 1988 par l'Université Purdue. Après sa sortie d'un hôpital psychiatrique en 1966, elle est retournée à l'enseignement et a poursuivi sa brillante carrière universitaire. Elle a pris sa retraite de l'Université de Géorgie en 1978 et est décédé en 1983 d'un arrêt cardiaque. https://aspace-wg.galileo.usg.edu/repositories/2/resources/259 ; https://gedenkbuch.univie.ac.at/index.php?id=435&no_cache=1&L=2&no_cache=1&person_single_id=13292.